L’UJPA est l’union volontaire, le rassemblement de jeunes arabes dans l’immigration, qui veulent s’exprimer concrètement à travers des projets à court et à long terme. (...) En fonction de ses idées fondatrices et de ses objectifs, l’UJPA définit son cadre en posant cinq principes fondamentaux sans équivoque : l’UJPA est une organisation militante, progressiste, démocratique, autonome et d’action de masse. (...)

mercredi, août 30, 2006

Rencontre


Rencontre avec l'Ambassadeur du Vénézuéla en Belgique

Ce mercredi 30 août 2006, une délégation de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes et de la Voie Démocratique - Section Belgique a été reçue par Monsieur l'Ambassadeur du Vénézuéla en Belgique, à l'occasion de la remise par ces organisations d'une lettre de soutien et de remerciements au Président vénézuélien Hugo Chavez, pour sa position courageuse pendant l'agression sioniste des mois passés.
Monsieur l'Ambassadeur a expliqué la position de son pays dans le cadre du dossier du Moyen Orient par une recherche continue de soutien aux peuples opprimés dans leur lutte face à l'injustice. Le gouvernement vénézuélien estime en effet que l'agression israélienne est une des formes multiples de la domination des peuples par la violence.
Monsieur l'Ambassadeur a également ajouté qu'il faut à cet égard aussi saluer la position prise par le peuple vénézuélien qui s'est mobilisé contre cette agression criminelle.
Répondant aux questions des membres de la délégation, Monsieur l'Ambassadeur a également expliqué le contexte régional dans lequel s'insère aujourd'hui la politique vénézuélienne.
L'appartenance du Vénézuéla au Mercosur lui permet de tisser des relations avec la plupart de l'Amérique Latine, indépendamment des pressions des Etats Unis. Cela lui permet en outre de tisser des relations d'échange bilatérales particulières et égalitaires avec certains pays.
D'un point de vue interne, Monsieur l'Ambassadeur a brièvement présenté les avancements en termes d'alphabétisation et d'enseignement. Presque la totalité de la population serait aujourd'hui alphabétisée, grâce à des méthodes d'apprentissage importées de Cuba, qui privilégient les acquis et la compréhension. En terme de soins de santé, deuxième axe principal de la politique du gouvernement vénézuélien, l'accent a été mis sur le soin des populations défavorisées et en dehors des villes. Et ce toujours avec l'aide de Cuba, qui a envoyé des médecins pour commencer ce nouveau programme de soins.
A l'issue de l'entretien, les représentants de l'UJPA et de la Voie Démocratique ont remis à Monsieur l'Ambassadeur la lettre à l'attention du Président Hugo Chavez.

Nous tenons à remercier ici Monsieur l'Ambassadeur pour sa disponibilité, et pour notre conviction qui s'est trouvée renforcée: nous sommes, en dépit de nos différences, dans le même camps, celui de la lutte anti-impérialiste.

Lettre au Président Hugo Chavez
Bruxelles, le 30 août 2006

A l’attention de Monsieur le Président du Venezuela

Monsieur le Président,

Nous, représentants d’associations et d’organisations de gauche en Belgique, souhaitons vous adresser nos remerciements et vous faire part de notre profonde estime après la position courageuse de votre pays lors de la guerre menée par l’entité sioniste sur les terres libanaises, en juillet et en août de cette année, votre soutien au peuple du Sahara occidental qui lutte depuis plus de 30 ans pour son auto-détermination et le soutien de votre pays au peuple palestinien contre l'occupant sioniste..

En effet, comme vous l’avez justement dit, la politique criminelle et le génocide perpétré par l’Etat sioniste au Liban, soutenu par les Etats-Unis, ne peut provoquer que l’indignation dans le cœur des progressistes, quel que soit leur origine et leur pays.

Monsieur le Président,

A l’heure où plusieurs Etats, dont certains se proclamant du camps des peuples opprimés, ont fermé leurs yeux et leur raison face aux actes barbares de l’armée sioniste, la décision prise par votre pays de rappeler son ambassadeur d’un pays criminel ne peut que recueillir notre profond respect.

Nous affirmons, comme un grand nombre d’organisations et d’associations latino américaines dans leur appel au mois d’août[1], que s’imposent aujourd’hui des actions qui empêchent l’impunité des Etats criminels et le contrôle impérial exercé contre l’humanité.

Malgré les caractéristiques propres à chaque organisation dans sa lutte contre l’oppression, les points communs de cette lutte ne peuvent qu’être soulignés. Votre position à l’avant-garde du combat contre l’impérialisme sous toutes ces formes, votre détermination politique à soustraire les peuples de l’Amérique Latine de l’influence morbide des Etats Unis, votre volonté à améliorer constamment le sort des opprimés et des exclus, ainsi que votre affirmation publique et active d’une position s’opposant à l’impérialisme et au sionisme, est, pour nous, un exemple.

Monsieur le Président,

Nous vous demandons aujourd’hui de considérer notre initiative comme une forme de salut dans un combat commun, ainsi qu’un encouragement, au nom des peuples opprimés, pour votre action internationaliste.

Union des Jeunes Progressistes Arabes- Belgique
Voie Démocratique - Belgique

[1] « Non au génocide, Non à l’impunité des crimes de guerre au Liban et en Palestine, Vers une procédure de jugement d’Israël et d’EUA à la Cour Pénale Internationale », par le conseil Hémisphérique du Forum Social des Amériques.

mardi, août 29, 2006

Photo Front National de Résistance

Infos Chavez and fundraising and money for rebuilding Lebanon

Venezuelan president announces nationwide fundraising drive to raise money for rebuilding Lebanon and for Palestinians; calls Lebanese ‘heroic people’

Associated Press 08.19.06

President Hugo Chavez said Venezuela is carrying out a nationwide fundraising drive to raise money for rebuilding Lebanon and for the Palestinian people.

Chavez called the Lebanese and Palestinians “Heroic people” and reiterated his criticisms of Israel over its military offensive in Lebanon.
“I ask everyone in the country to give what we can for this fundraising campaign for the reconstruction of Lebanon - destroyed by the genocidal and fascist hand of Israel, and its masters, the U.S. Empire,” Chavez said.
The Venezuelan president said on Aug. 3 that he was withdrawing his country’s top diplomat to Israel to protest its attacks in Lebanon and its actions toward the Palestinians.
Israel, which responded by calling home its ambassador, has criticized what it calls Chavez’s “One-sided policy” and “Wild slurs

lundi, août 28, 2006

Actions : Boycott Israel

Boycott Israël!

Il est plus que temps de remettre au goût du jour des initiatives oubliées depuis quelques années.
Participons au boycott des produits sionistes: un code barre commençant pas 729 désigne des produits provenant de l'Etat colonisateur et assassin d'Israël. Voir ci-contre

De plus, la Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d'Israel a été actualisée:

"Appel au boycott Universitaire et Culturel d'Israel

Considérant que l'oppression coloniale d'Israel sur les Palestiniens, qui est basée sur l'idéologie sioniste, comporte ce qui suit :
• Le refus d'admettre toute responsabilité dans la Nakba -- en particulier les vagues de nettoyage ethnique et de dépossession qui ont créé le problème des réfugiés palestiniens -- et donc le refus d'accepter les droits inaliénables des réfugiés et déplacés stipulés et protégés par le droit international;
• L'occupation militaire et la colonisation de la Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) et de Gaza depuis 1967, en violation de la loi internationale et des résolutions de l'ONU;
• le système bien enraciné de discrimination et de ségrégation raciales contre les citoyens palestiniens d'Israel, qui ressemble à l'ancien système d'Apartheid en Afrique du Sud; (...)"
suite sur http://www.ism-france.org/news/article.php?id=4212&type=communique&lesujet=Boycott, où les textes en français sont publiés.
Le site de PACBI (Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel) : http://www.pacbi.org/, en anglais.

Infos: Ken Loach rejoint le boycott d'Israël


Le metteur en scène britannique Ken Loach a décidé de boycotter le festival international du film à Haïfa.
Il a annoncé publiquement qu'il rejoignait le boycott académique d'Israël.

in Electronic Intifada
http://electronicintifada.net/v2/article5615.shtml

Statement by Ken Loach
I support the call by Palestinian film-makers, artists and others to boycott state sponsored Israeli cultural institutions and urge others to join their campaign.
Palestinians are driven to call for this boycott after forty years of the occupation of their land, destruction of their homes and the kidnapping and murder of their civilians.
They have no immediate hope that this oppression will end.

As British citizens we have to acknowledge our own responsibility. We must condemn the British and US governments for supporting and arming Israel.
We must also oppose the terrorist activities of the British and US governments in pursuing their illegal wars and occupations.

However, it is impossible to ignore the appeals of Palestinian comrades.
Consequently, I would decline any invitation to the Haifa Film Festival or other such occasions.

Best Wishes,Ken Loach

Related Links
Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel
BY TOPIC: Academic and Cultural Boycott

vendredi, août 25, 2006

Infos إبراهيم الأمين


فرنسا محبطة: فشل العدوان منع استعادتها الانتداب على لبنان
إبراهيم الأمين

رحم الله ريمون إده. ظل يصرخ بأن عزل لبنان القسري عن نزاعات المنطقة يتطلب نشر «البوليس الدولي من الناقورة حتى النهر الكبير». كان يصر على فكرة مركزية تحاكي الفكرة اللبنانية الاصلية التي روج لها حزب الكتائب في حينها. من فكرة أن قوة لبنان في ضعفه، إلى فكرة أن لبنان غير معني بالقضايا العربية، لأن هناك التباساً في هوية البلد العربية. يومها جاء اقتراح «عميد الياقات المرتبة» ليصوغ موقفاً وسطاً يبعد لبنان عن الصراع من دون أن يضعه في خانة فريق. لكن نقطة الضعف هي نفسها، في أن تحقيق هذه العزلة يتطلب حماية دولية، وهذا يعني بالحسابات السياسية الحالية أن المجتمع الدولي الذي سيتولى هذه المهمة هو ذاته المجتمع الدولي الذي يضع في رأس أولوياته حماية إسرائيل. وهو ذاته المجتمع الدولي الذي ينتج ما ينتج في العراق، وهو الذي يتولى إبادة شعوب في المنطقة والعالم، وهو الذي شاهدناه يوفر كل حاجات إسرائيل في حربها الأخيرة على لبنان.
اليوم، اكتشف المجتمع الدولي أن القرار 1701 غير كاف لتحقيق ما هو مطلوب يوم جرى التصديق على قرار الحرب. لم يعد الامر مرتبطاً فقط بنتائج المواجهات الميدانية، ولا بقدرة إسرائيل على فرض وقائع في الأيام الأخيرة، أو حتى في الوقت الضائع. ولم يكن أحد يتصور أن ما واجهته إسرائيل في الجنوب كان سيحصل.
وفي الأيام الأخيرة بدا أن هناك مشكلة فرنسية ــ أميركية ــ إسرائيلية تتعلق بواقع القوة الدولية. توهم كثيرون أن فرنسا عدلت في موقفها وأنها تحتاج إلى ضمانات خاصة للمجيء إلى لبنان. ثم ظهر من المناقشات كأن باريس تُخلُّ بوعد قطعته لواشنطن وتل أبيب حيال طريقة التصرف. لكن بعض التدقيق يظهر ما هو مخالف:
1 ــ لم تفكر باريس مثل واشنطن وتل أبيب وبعض القوى اللبنانية والعربية في أن إسرائيل لن تحقق نصراً عسكرياً سريعاً، وبالتالي فإن الاستعداد الفرنسي سابقاً كان جزءاً من الخطة المرسومة للحرب ونتائجها. كان المخطط يقضي بأن تتولى إسرائيل عملية “سحق” المقاومة في الجنوب، وتحميل سائر اللبنانين مسؤولية توفير الدعم والملاذ لها، وبعدها يتقدم “المجتمع الدولي” وكأنه في طريق إنقاذ لبنان من الوحش الإسرائيلي، وساعتها يصدر قرار شامل عن مجلس الأمن يقضي بوضع لبنان تحت الوصاية، بناء على طلب حكومته ( في المناسبة ثمة معلومات فائقة الخطورة عن تورط شخصيات لبنانية بارزة في هذا السنياريو، وهي نفسها الشخصيات التي تضغط الآن في اتجاه تحرك أقوى للمجتمع الدولي من أجل فرض خطوات جديدة على لبنان عبر تفسير خاص لبنود القرار الدولي). وإن هذه الوصاية تتم على شكل انتشار كثيف لقوة متعددة الجنسيات تقودها فرنسا.
2 ــ لم تكن باريس ولا الولايات المتحدة تفكران بعناء الانتشار الأمني والسياسي، وبذلك ربطاً، يكون النافذون في فريق الأكثرية قد كرروا مراراً أن هناك مناخات لبنانية كبيرة مستعدة لملاقاة الجهات الدولية، وأن ذلك سوف يتم من خلال معركة موحدة عنوانها “استعادة الدولة”، وهو أمر تبين لاحقاً أنه منسق في بعض تفاصيله مع جهات لبنانية لما يقع هو أيضا تحت عنوان “إدخال الشيعة في الدولة”. وبالتالي فإن فرنسا لم تفكر في الانتشار كأداة محض عسكرية، بل كأداة عسكرية تخدم مشروعاً سياسياً حتى مع متطلباته الإنمائية.
3 ــ افترضت فرنسا أن بوسعها فرض آليات من العمل التي تخص انتشار قواتها في لبنان، وهو ما حمله السفير في بيروت برنار ايمييه إلى قيادة الجيش اللبناني وإلى رئاسة الحكومة في شأن طبيعة الانتشار العسكري في الجنوب. واتضح لاحقاً أن فرنسا هي التي شجعت فريق الأكثرية، ولا سيما الوزير مروان حمادة، على خوض معركة “المنطقة العسكرية” التي فهمها هؤلاء على أساس أنها البديل من “الفصل السابع”، نظراً لاعتقاد هذا الفريق أن في إمكان الجيش والقوات الدولية إنهاء كل أشكال السلاح والمسلحين جنوبيّ نهر الليطاني وشماليّه من خلال إعلان المنطقة العسكرية التي تجعل قائد القوة العسكرية هناك بمثابة حاكم عسكري، له الحق بأي تدبير من دون العودة إلى أي سلطة أخرى سياسية أو قضائية، وخصوصاً أعمال الدهم والتفتيش والاعتقال، فضلاً عن المواجهات الوقائية. وقد جرت مناقشة مسبقة لكيفية التعامل مع المخيمات الفلسطينية الواقعة جنوبيّ الليطاني. وتم التنسيق بين رئيس الحكومة فؤاد السنيورة والرئيس الفلسطيني محمود عباس الذي طلب من فريقه في لبنان مساعدة السلطة اللبنانية على المضي بالأمر، ولو تطلب ذلك نزعاً سريعاً وعنيفاً لأي سلاح في المخيمات، وهو الأمر الذي أثار الذعر لدى كثير من الدوائر الفلسطينية، بما في ذلك ممثل عباس في بيروت عباس زكي.
4 ــ فوجئت فرنسا بأن نتائج المعركة أظهرت “قوة غير متوقعة” للمقاومة تسليحاً وتنظيماً وتكتيكاً. كما أظهرت التفافاً شعبياً غير مسبوق، وهو ما يمنع الشروع في عملية سياسية ــ إنمائية تحت عنوان عزل حزب الله عن الجمهور الشيعي، فضلاً عن أن فرنسا فتشت عن ضمانات كاملة بعدم تعرض قواتها لأعمال عدائية، وتبين أنه رغم حسم حزب الله الأمر على قاعدة أنه غير معني بمواجهة أحد في لبنان غير القوات الإسرائيلية، فإن الفرنسيين يتحدثون عن رسائل وصلتهم تقول إنه ليس في لبنان من يوفر هذه الضمانات، وهو أمر يلفت أحد المراجع المعنية إلى أهميته في معرض تأكيده أن أي “اجتهاد من جانب أي قوة أجنبية في التعامل مع الواقع جنوباً سوف يؤدي إلى كارثة تصيب هذه القوة، من دون الحاجة إلى إطلاق رصاصة واحدة، وهو أمر يعرفه الفرنسيون أكثر من غيرهم نتيجة خبرتهم في لبنان.
وعليه، فإن الفرنسيين لم يتراجعوا عما تعهدوه سابقاً، أي في فترة التحضير لهذه الحرب وما أُعلن عنه خلال الحرب نفسها.
لكن باريس أعادت النظر في دورها المفترض ربطاً بنتائج المعركة، وقد باتت مضطرة أكثر من السابق إلى مقاربة مختلفة، آخذة في الاعتبار أن المرحلة المقبلة لا تقف عند تمنيات النافذين في فريق الأكثرية، وهو الأمر الذي سوف تظهره نتائج المحادثات الجارية الآن في فرنسا التي تنطلق من فرضية أنه قد يمكن الحصول على نتائج أفضل إن جرى العمل على قرار جديد من مجلس الأمن أكثر “تشدداً” من القرار 1701، ويكون بمثابة دليل على تنفيذه. ويبدو أن في لبنان من يستخدم الحــــــصار الجوي والبحري الإسرائيلي لأجل الضغط، وربما هناك محاولة لاستخدام ما هو أخطر، أي منع إطلاق عملية إعمار سريعــــة وواســـعة للمناطق المنكـــــوبة.

jeudi, août 24, 2006

Action Prisonniers politiques

"Libérez-les"
Appel à rassemblement pour la libération des prisonnières politiques
Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques
22 rue Nationale 62150 Rebreuve Ranchicourt
liberez.les@ gmail.com

SAMEDI 26 AOÛT 2006
15H00 à Bapaume
[Chemin des Anzacs, sortie Bapaume par autoroute A1 Paris-Lille]
3 ème RASSEMBLEMENT MENSUEL
DEVANT LES PORTES de la PRISON


Pour exprimer le soutien aux 3 prisonnières politiques (de France, d'Espagne et du Pays Basque) et exiger la liberté pour Nathalie MENIGON , libérable et malade après 19 années de détention.
Soyons Nombreux-es ! Ne laissons pas faire !

CONDAMNEE A MORT
PAR DEFAUT DE SOINS !
Nathalie Ménigon a fait 2 A.V.C. (Accidents Vasculaires Cérébraux) probablement d'origine ischémique ou pire encore d'origine hémorragique qui l'ont rendue hémiplé-gique.

Progressivement ses traitements médicamenteux vasodilatateurs nécessaires à la dilatation des vaisseaux permettant ainsi une meilleure circulation du sang et anticoagulants empêchant la coagulation et donc la reformation d'un thrombus (caillot) - ainsi que sa kinésithérapie - indispensable pour éviter la rétraction des masses musculaires ne répondant plus que partiellement à la commande cérébrale - lui ont été supprimés car jugés non indispensables
Mais là ne suffisait pas ! C'est également à sa surveillance médicale que l'administration pénitentiaire s'est attaquée. Quid des examens biologiques, des consultations spécialisées de neurologie et de cardiologie, des écho-dopplers carotidiens et autres examens scanographiques cérébraux de contrôle ? Supprimés également ou alors réduits à la portion congrue.

Nathalie Ménigon a sur la tête une épée de Damoclès - en effet une nouvelle attaque cérébrale pourrait lui être fatale, définitivement fatale mais l'administration pénitentiaire s'en fout, le ministère de la santé s'en fout, l'Etat s'en fout... car, c'est vrai, une prisonnière politique n'a aucun droit et surtout pas celui de pouvoir se soigner.
Dans ce pays, il y a des endroits où on laisse mourir des êtres humains. Ces endroits s'appellent des prisons…. politiques !

Ensemble, tous ensemble :
faisons libérer
Nathalie Ménigon !


voir aussi http://nlpf.samizdat.net/spip.php?auteur2

Action Sans papiers

Régularisation de tous les sans-papiers!

Pour information, tous les lundis de 11h à 13h, devant l’Office des étrangers (59b, chaussée d’Anvers à 1000 Bruxelles) POUR:
- La libération des occupants d’Anderlecht et de l’église St-Bernard
- La suppression des centres fermés
- La régularisation de tous les sans-papiers
- L’arrêt immédiat des expulsions
pour suivre les actions, le blog "bruxellois" de la CRER (il y en a d'autres)
http://regularisation.canalblog.com/

mercredi, août 23, 2006

Des mensonges du Gouvernement britannique

par Thomas C. Greene, sur voltaire.net,
Le complot terroriste déjoué le 10 août 2006 par le gouvernement Blair n’a guère de crédibilité. Non sans humour, le romancier Tom Greene imagine les difficultés d’un jihadiste pour embarquer discrétement son matériel à bord d’un avion de ligne et s’isoler trois heures dans les toilettes pour fabriquer son explosif (...)
http://www.voltairenet.org/article143141.html

Infos ألان غريش

فرنسا تتخلّى عن موقفها المتوازن

ألان غريش

mardi, août 22, 2006

Solidarité avec les camarades italiens du (n)PCI

  • Solidarité avec les camarades italiens Ramon Teijelo, Giuseppe Maj, Giuseppe Czeppel, Angelo d’Arcangeli, et Manuela Galan
  • Solidarité avec tous les prisonniers politiques
L’Union des Jeunes Progressistes arabes estime que les mesures de persécution prises par les autorités françaises et italiennes à l’encontre des militants du (n)PCI sont inadmissibles.
Ces mesures ne sont que le reflet de la persécution continue dont font l’objet les membres de diverses organisations militantes de gauche.

Le durcissement apparent des lois « contre le terrorisme » n’est que le continuum de la répression des régimes bourgeois contre les forces révolutionnaires.
Les camarades italiens, à l’image des camardes turcs, sahraouis, marocains, libanais, palestiniens, français, basques, et des milliers d’autres, font partie des forces du progrès, celles du changement vers une société meilleure, respectueuse de l’Homme, plus juste.
Ce projet révolutionnaire, qui rassemble les peuples au-delà des frontières, nous rassemble aussi dans la solidarité nécessaire face à la répression, au-delà de nos différences. Nous serons donc présents derrière les militants du (n)PCI pour dénoncer cette répression, et appelons tou-te-s nos sympathisants et camarades à en faire de même, en témoignant leur sympathie de la manière al plus appropriée.

Solidarité avec les camarades italiens Ramon Teijelo, Giuseppe Maj, Giuseppe Czeppel, Angelo d’Arcangeli, et Manuela Galan.
Solidarité avec tous les prisonniers politiques des geôles impérialistes, sionistes et des régimes réactionnaires arabes.


Contact : liberteprisonniers.npci@yahoo.fr
Infos sur : http://apa.online.free.fr/rubrique.php3?id_rubrique=165

lundi, août 21, 2006

Rassemblement devant la Commission européenne

20 août 2006

NON A LA RESOLUTION 1701 !

(texte de la résolution sur http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=3323&var_recherche=1701)

Suite à la victoire militaire de la résistance sur l’armée sioniste, victoire qui illustre les prémices de la défaite du projet de « Grand Moyen Orient », l’adoption , avec le soutien des impérialismes européens et américain, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution 1701 se veut être une compensation de la défaite militaire de l’entité sioniste par une victoire politique, et ce dans la continuité des résolutions 1559 et 1680.

Les forces de la collaboration impérialiste essaient de rétablir les moyens de parvenir à leurs objectifs dans la région, et ce à travers leurs alliés de l’intérieur, les « opposants » du 14 mars.
Le rôle actuel de ces forces collaboratrices est de faire appliquer cette résolution suivant les vues impérialistes et sionistes. Cela est matérialisé par l’envoi de l’armée et son déploiement au sud et au nord du fleuve Litani, le désarmement de la résistance et l’attaque de l’opposition de la Syrie de la résistance palestinienne.

Deux projets s’opposent aujourd’hui, deux camps se trouvent face à face :
Celui de la résistance, du refus du projet impérialiste et sioniste dans la région arabe, représenté par les forces de la résistance en Palestine, et au Liban, et par les forces de gauche progressistes arabes au côtés de la Syrie et de l’Iran ;

Et celui de la réaction et de la collaboration, à sa tête le trio représenté par l’Arabie Saoudite, l’Egypte et la Jordanie, et rejoint par d’autres régimes réactionnaires et forces politiques régionales.
Nous avons choisi le camp du refus, de la résistance et du changement révolutionnaire.

Cette attaque n’est pas la première du genre et ne sera pas la dernière, l’entité sioniste tentant de compenser sa défaite militaire au Liban par une pression continue sur le peuple palestinien à travers la poursuite de ses crimes quotidiens. L’entité sioniste travaillera également à l’attaque de la Syrie, la Syrie qui représente aujourd’hui le front du refus, et de la résistance arabes à la capitulation.

La résistance est la conséquence de l’occupation ; tant qu’il y aura ne fut ce qu’une seule parcelle terre arabe occupée, la résistance armée sera l’unique choix possible pour la libération de la terre et de l’Homme.

Les forces de la résistance, celles du refus, doivent endosser leur responsabilité historique afin de renverser les forces atlantistes du 14 mars, et présenter un nouveau projet social et politique au Liban.

Notre responsabilité à nous est de soutenir jusqu’au bout la lutte du peuple palestinien pour sa terre, de revendiquer le retour des terres libanaises des Fermes de Chebaa et celles du Golan ; mais aussi de revendiquer la libération des prisonniers des prisons sionistes, impérialistes et particulièrement françaises (Georges Ibrahim Abdallah).

Nous saluons enfin toutes les forces de gauche qui nous ont soutenu pendant cette guerre ; à l’image du peuple et du gouvernement du Vénézuela ;
Salut aux martyres tombés au combat ;
Honte aux ennemis criminels ;
Liberté pour les prisonniers retenus dans les prisons sionistes ;
Liberté au camarade Georges Abdallah
Victoire !

samedi, août 12, 2006

Message de solidarité de N. Ménigon et de J-M. Rouillan avec les résistants libanais

Sous la pression américano-française, le conseil de sécurité de l’ONU a voté une nouvelle résolution incluant un cessez le feu garanti par le renforcement sur le sol libanais de la présence de troupes étrangères et en particulier des troupes françaises.
Depuis plusieurs semaines, les bombes et les obus israéliens écrasent lesvilles et les villages libanais.
Au mépris des conventions internationales, la volonté affichée de perpétrer des massacres et deréduire en cendre le pays a causé la mort de plus d’un millier de civilsdont un tiers d’enfant et l’errance d’un million de réfugiées.
Durant des semaines, les sionistes ont commis des crimes de guerre sans que les instances internationales ne lèvent le petit doigt pour s’y opposer.
Malheureusement et depuis des décennies, nous sommes habitués à l’impunité israélienne. Les sionistes ne connaissent jamais la loi des ultimatums,des embargos et des frappes occidentales. Jusqu’ici seule la lutte armée des peuples les a contraints à reculer.
Et aujourd’hui encore, malgré un cruel déséquilibre des forces, les combattants de la résistance libanaise font face avec un courage à toute épreuve.
Dans ces heures d’une particulière gravité, nous, prisonniers communistes anti-impérialistes, tenons à saluer l’unité du peuple libanais face à l’agression impérialo-sioniste et la détermination inébranlable de laRésistance.
Nous tenons à dénoncer l’attitude du gouvernement français devenu le fer de lance de la politique impérialiste au Liban.
L’agression sioniste est la partie la plus voyante et la plus sanglante d’un plan élaboré voici longtemps dans les cénacles néo conservateurs yankees.
Au Liban, larésolution 1559 votée en septembre 2004 à l’initiative de Paris enconstitua la première pierre. Sous le couvert de rétablir la souveraineté de l’État libanais, cette résolution préparait une nouvelle phase deviolence. Son objectif principal est de placer le pays sous protectorat occidental et de le transformer ainsi en principale base d’attaque contre la Syrie et l’Iran.
Parallèlement, les nouveaux maîtres dictent au gouvernement un traité séparé avec Israël afin d’isoler d’avantage les palestiniens et leurs alliés refusant la création d’un patchwork de bantoustans emprisonné de murs et de chars d’assaut.
La politique française avance sans masque. Elle est aujourd’hui articulé eau projet américain de Grand Moyen Orient. Le plan régional de Bush et des néoconservateurs américains est d’anéantir toute force populaire tentantde s’opposer à la main mise sur les richesses pétrolières de cette région et à son découpage en protectorats confessionnels.
Comme l’a démontré avec clarté l’occupation de l’Irak, non lion d’écarter le violence, l’installation des troupes occidentales exacerbe immanquablement laconfrontation avec les supplétifs collaborateurs et les forces populairesde la résistance.
Il en sera de même si les forces armées françaises débarquent au Liban à la tête d’une armada impérialiste.
Durant un mois de conflit, les observateurs sont arrivés aux mêmes conclusions. L’attaque israélienne était préparée depuis longtemps et les sionistes n’attendaient qu’un prétexte pour la déclencher. Dès les premiers bombardements, le gouvernement de Tel-Aviv a annoncé qu’il se rangeait sous la bannière de la guerre occidentale. Ainsi les gouvernants de Washington, Londres et Paris ne se placent pas derrière Israël, mais au contraire, l’État colon – allié aux principaux régimes arabes réactionnaires ‘l’Égypte, l’Arabie Saoudite et la Jordanie) – se fait l’arme de la stratégie impérialiste contre les peuples de la région.
Dans cette guerre, les massacres de civils et les terribles ravages ne peuvent en aucun cas être présentés comme des dommages collatéraux ou des accidents de tir, ils concrétisent une volonté de répandre la terreur dans les populations et de les châtier suffisamment afin qu’ils admettent la supériorité des agresseurs et qu’ils acceptent leurs plan d’occupation.
Ainsi la transformation du Liban en protectorat occidental avec la complicité du Conseil de Sécurité figure une nouvelle fois : la récompense pour les agresseurs et la punition pour les agressés.
Au Liban, comme en Irak et en Afghanistan se joue le redéploiement stratégique des forces agressives occidentales, l’accaparement des réserves énergétiques mondiales et leur marche en avant vers l’Est pour de nouvelles guerres. Toutes ces basses manœuvres sont présentées sous l’étendard frelaté de la démocratie et de la bienveillance humaniste. Et plus que jamais les masses des pays agressés ont besoin de notre refus etde notre solidarité conséquente.
De notre implication et de nos liens avec leur résistance anti-impérialiste dépend l’équilibre des rapports de force.Face à l’entrée en scène directe des troupes françaises, nous avons ici plus qu’ailleurs le devoir de dénoncer cette sale guerre et son projet impérialiste.
Avec le peuple libanais, le peuple palestinien et les masses arabes des différents pays de la région, nous devons trouver la force de nous organiser et de nous opposer au plan infernal de Grand Moyen Orient.
Face aux enjeux de cette bataille décisive, nous devons créer une mobilisation consciente. C’est-à-dire capable de dénoncer tant les agissements de la diplomatie secrète cherchant à imposer un traité séparé entre l’État sioniste et le Liban, que les tentatives de briser l’unité du peuple libanais avec sa résistance armée.
Dans ce conflit régional, un cessez le feu à tout prix n’est pas la solution, pas plus que ne l’est l’acceptation de vivre sous la botte detroupes occidentales. Bien au contraire !Quant à leur projet de désarmer les résistants libanais et palestiniens, loin d’empêcher les crimes impérialo-sionistes, il les facilitera. Souvenons-nous des massacres des camps de Sabra et Chatila survenus après le départ des forces armées palestiniennes !
Désarmer les combattants c’est trahir leur lutte et abandonner les objectifs de libération des peuples opprimés.
Seule la justice, c’est-à-dire concrètement le retrait de tous les territoires occupés par Israël, la libération des prisonniers palestiniens et libanais et le droit au retour des réfugiés, est le premier pas pour une vraie solution.

Où que nous soyons et que nous luttons, que vive notre solidarité indéfectible avec la lutte héroïque des peuples palestiniens et libanaiscontre le sionisme !

11.8.2006
Les prisonniers politiques d’ACTION DIRECTE
Nathalie MENIGON, J.Marc ROUILLAN

mardi, août 08, 2006

Quelques photos de la manifestation du 6 août à Bruxelles contre l'agression israélo-américaine

L'UJPA y était pour exprimer son soutien à la résistance libanaise et palestinienne

lundi, août 07, 2006

Manifestation à Bruxelles

Bruxelles, le 7 août 2006

La résistance et le combat contre l’ennemi sioniste colonisateur et oppresseur est un devoir


Le dimanche 6 août 2006, quelques 12.000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale européenne pour demander l’arrêt de l’agression israélo-américaine.

L’Union des Jeunes progressistes arabes a participé au cortège, aux côtés d’autres organisations et individus dénonçant les exactions de l’armée sioniste sur le territoire libanais.

Ces agressions ne sont pas le fruit d’une décision hâtive de l’entité sioniste ; elles ont été préparées depuis bien longtemps, attendant le feu vert des Etats-Unis.
En effet, les pressions politiques et diplomatiques mises en œuvre par les forces impérialistes et sionistes afin de mettre fin à l’armement de la résistance libanaise, afin de couper le lien l’unissant aux forces résistantes palestiniennes, ont connu un échec retentissant. Ainsi, l’offensive militaire meurtrière de l’entité sioniste a pris le relais sous le prétexte de la capture de 2 soldats sionistes.

Les exactions barbares de l’ennemi sioniste, au gouvernement fasciste, envers les populations palestiniennes et libanaises, telles que les massacres massifs de civils innocents, la destruction des infrastructures et des bâtiments, se sont déroulées dans un silence assourdissant, ou avec un aval complice international, en ce compris arabe.

La légitimité de s’opposer à ces actions et projets oblige toutes les forces politiques soutenant la lutte pour la résistance et la libération des peuples arabes aujourd’hui à assumer plus que jamais nos responsabilités historiques.

La légitimité de résistance aujourd’hui nous appelle aussi à dénoncer la droite réactionnaire arabe, et les composantes de la droite libanaise qui sont intimement liées à l’impérialisme mondial et qui sont leurs instruments privilégiés, cette droite libanaise complice des intentions de l’entité sioniste et qui a poursuvi et qui poursuivra, la réalisation de ses intérêts particuliers.

L’Union des Jeunes Progressistes arabes
- affirme sa solidarité avec la résistance en Palestine, au Liban et en Irak,
- dénonce les attaques fascistes sionistes envers les civils innocents de Palestine et du Liban,
- dénonce l’alliance criminelle entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, le congrès de Rome et les positions des Etats de l’union européenne, car faisant le jeu des intérêts de l’entité sioniste dans sa volonté de détruire la résistance,
- dénonce l’inaction des organisations internationales, inaction qui a donné une « légalité » admise à l’ennemi fasciste et qui rend de fait ces organisations complices des l’entité sioniste et de ses exactions ;
- et soutient la lutte des peuples en résistance.

Contact : ujpa@caramail.com

samedi, août 05, 2006

Festival SABBAR
Festival des Solidarités



Toulouse - les 4, 5 et 6 août 2006



L'Union des Jeunes Progressistes arabes est invitée à participer au Festival solidaire SABBAR, à Toulouse.
Les détails de la programmation sur toulouse.indymedia.org/fichiers/programmesabbar.pdf

Poursuivons le combat pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Cela fait aujourd’hui 22 ans que Georges Ibrahim Abdallah est détenu en France. Membre des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), il a été jugé une première fois, pour détention de faux papiers en 1984, puis condamné par une juridiction spéciale en 1986, après une découverte miraculeuse de preuves, à la réclusion à perpétuité.
Depuis plusieurs années, le Secours Rouge soutient ce militant révolutionnaire emprisonné.
D’un point de vue juridique, et comme nous l’avions déjà expliqué dans des numéros antérieurs de Solidarité, Georges Ibrahim Abdallah a, depuis 1999, la possibilité d’introduire une demande de libération conditionnelle. En effet, celle-ci est rendue possible par le code pénal français, et par simple arrêté administratif, après quinze années d'incarcération.
Deux demandes de libération conditionnelles ont été introduites par Georges Ibrahim Abdallah depuis 2003.
Le résumé de ces démarches juridiques rend bien compte de la soumission de la justice française à des principes édictés par le pouvoir impérialiste français, et, au-delà, aux États Unis et à l’entité sioniste. De fait donc, la juridiction régionale de Pau avait accepté la demande de libération de Georges Abdallah en première instance. A l’instigation du Ministre de la justice de l’époque, Perben, il est interjeté appel de cette décision, et c’est la juridiction nationale qui refuse alors de libérer Georges Ibrahim abdallah. Lequel, après la période requise pour déposer une deuxième fois une demande de libération conditionnelle, se la voit refuser en 2005, en première instance, et par le même jeune juge qui l’avait une première fois acceptée… Indépendance de la justice ? Justice de classe, plutôt, dans toutes ces caractéristiques de répression politique de la contestation révolutionnaire.
Les arguments principaux présentés par les juges touchent aux convictions mêmes de Georges Ibrahim Abdallah : la Cour ne trouve en effet point dans le dossier ni preuve ni indice d’une réelle volonté de sa part d’abandonner définitivement toute possibilité d’un nouvel engagement dans des actions analogues à celles pour lesquelles il fut condamné ; […] le rapport de la Direction de la Surveillance du territoire précité conclut que la libération du condamné constituerait une menace pour la sécurité de notre pays, … l’excellent comportement en détention de Georges Ibrahim Abdallah et l’absence de pathologie mentale notée par l’expert psychiatre ne constituent pas des gages suffisants de réinsertion sociale et d’absence de risque de récidive (Jugement du 14 septembre 2005 de refus d’admission au régime de la libération conditionnelle – Tribunal de Grande instance de Tarbes)

Un élément nouveau est à ajouter dans le cadre de cette présentation juridique, élément qui démontre, si besoin en est, l’orientation de cette justice au service du système oppresseur en place. Le chapitre IV de la loi Sarkozy « relative à la lutte contre le terrorisme » vient en effet d’entrer en vigueur le 1er mai dernier. Désormais, les juridictions d’exception mises en place avec les lois de septembre 1986 vont entièrement suivre les dossiers. La 14e section du parquet, dite « antiterroriste », mène l’instruction, les cours d’assises spéciales de Paris condamnent et un juge d’application des peines spécialisé contrôle les aménagements de peine des condamnés, et ce même si cela est rétroactif.
Les juges spécialisés font connaître leurs recommandations à la Commission avant que celle-ce ne rende son avis, les juges locaux étant donc entièrement soumis aux grands juges de Paris de la 14e section, placée directement sous les ordres du ministère.
Les nouveaux textes s’appliquent donc à tous les prisonniers politiques, quelle que soit leur date d’arrestation, ou de condamnation. Pour les prisonniers d’Action Directe, pour les camarades basques, et pour d’autres, la situation est la même que pour Georges : la libération conditionnelle est encore plus improbable à obtenir ; elle est encore plus directement soumise aux orientations politiques de l’État impérialiste français.

Il est donc tout à fait limpide pour tou-te-s les camarades que la libération de Georges Ibrahim Abdallah ne pourra avoir lieu que grâce à une mobilisation militante et à une pression constante sur les autorités impérialistes françaises.
Cette mobilisation est déjà en place depuis plusieurs années. Nombre de rassemblements, de tractages, de meetings ont déjà été organisés, que ce soit à Bruxelles, par le Secours Rouge et les camardes de l’Union des Jeunes Progressistes Arabes, qu’à Paris, par le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Le dernier grand meeting a eu lieu à Paris, et a rassemblé plus de 150 personnes.

Cependant, toute mobilisation européenne ne peut être totalement efficace que si, parallèlement, des camarades solidaires bougent au Liban. En effet, la lutte de Georges Ibrahim Abdallah trouve ses racines dans la résistance palestinienne et libanaise, dans les combats menés face aux sionistes et aux impérialistes. L’actualité de cette lutte est plus que jamais présente. La situation géopolitique de la région moyen-orientale nous permet d’affirmer, sans trop de difficultés, que l’attaque impérialiste s’y généralise. Par ailleurs, la situation interne au Liban, tributaire de son contexte régional et des manœuvres impérialistes, est caractérisée par une dureté économique et sociale sans précédent, ainsi que par une crise politique intérieure qui prépare des affrontements sans doute plus redoutables.
C’est donc bien là que nos camarades doivent également faire porter la voix de Georges Ibrahim Abdallah, afin aussi de monter l’inanité du gouvernement libanais, incapable de défendre un de ses ressortissants, qui a participé à la résistance de son peuple.
Cette préoccupation a amené des camarades français et belges à faire le voyage jusque Beyrouth, où ils ont pu rencontrer les forces vives de la solidarité qui se met en place pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Plusieurs rendez-vous sont prévus dans les mois qui viennent, parmi lesquels une journée internationale d’action.


Gageons que cette solidarité qui s’étend nous donnera encore plus de force pour continuer à dénoncer les ennemis de la résistance et de la révolution.

mardi, août 01, 2006

Plateforme de l’Union des Jeunes Progressistes arabes (UJPA)

Bruxelles, le 20 mars 2002

Des jeunes progressistes arabes se sont concertés pour créer une nouvelle structure de formation et d’action, autonome et fondée sur l’auto-organisation.

L’UJPA est l’union volontaire, le rassemblement de jeunes arabes dans l’immigration, qui veulent s’exprimer concrètement à travers des projets à court et à long terme.

L’UJPA se veut en lieu d’expression et d’idéal dans les domaines politique, social, culturel et artistique.
L’objectif de l’UJPA est donc d’unir les jeunes Arabes pour pouvoir défendre des revendications légitimes relatives à ces diverses questions, en particulier sur le plan social, à travers les différents aspects de la société belge mais aussi arabe. Les préoccupations quotidiennes des jeunes et des adultes sont en effet déterminées par le fait qu’ils et elles sont en majorité issu-e-s des classes sociales populaires.

Conscients de la réalité sociale à laquelle est confrontée la communauté arabe dans la diaspora et dans les pays d’origine, l’UJPA tente de développer des stratégies sur le terrain, pour une alternative de changement social, mais aussi pour animer une autre vision du travail associatif.

En fonction de ses idées fondatrices et de ses objectifs, l’UJPA définit son cadre en posant cinq principes fondamentaux sans équivoque : l’UJPA est une organisation militante, progressiste, démocratique, autonome et d’action de masse. L’adhésion à l’UJPA implique le respect de ces cinq principes fondamentaux, dans l’indépendance par rapport à toute tutelle réactionnaire ou réformiste, et dans un combat contre l’opportunisme et l’arrivisme.


L’Union des Jeunes Progressistes arabes milite dans les domaines suivants :

1. sur le plan politique

- Contre le racisme, le fascisme, le sionisme et l’impérialisme ;
- Pour la solidarité active des peuples contre le néocolonialisme, pour leur droit à l’autodétermination bpar le soutien aux mouvements de libération nationale et sociale ;
- Contre la répression, l’injustice, et la misère sociale qui trouve son origine dans le système d’exploitation.
- Contre les violations droits de l’Homme, l’arbitraire et les disparitions ;
- Pour la défense des prisonniers politiques, contre le régime d’isolement qui leur est imposé,
- Pour le retour des exilés sans conditions ou chantages qui peuvent être exercés par les régimes oppresseurs ;
- Contre les régimes sanguinaires arabes ;
- Pour l’égalité et les revendications sociales et culturelles de la communauté arabe immigrée en Europe ;
- Pour l’union des peuples arabes contre la domination du néocolonialisme et contre la bourgeoisie réactionnaire arabe
- Pour la résistance palestinienne, qui est une résistance nationale de tout le monde arabe ;
- Pour le soutien du combat des véritables forces progressistes en Belgique, y compris les forces non Belges, dans un esprit fraternel, dans la solidarité, et dans la volonté de faire converger les luttes militantes pour susciter les expressions et les réflexions, et entamer des actions communes.

2. sur le plan culturel

- Pour l’organisation de la commémoration de la journée de la presse arabe ;
- Pour la culture populaire et progressiste ;
- Pour une culture parallèle et alternative ;
- Pour l’organisation de journées culturelles progressistes populaires ;
- Pour le droit des cultures non-arabes dans le monde arabe, pour la diversité, l’échange, la richesse et l’harmonie pluricuturelles ;
- Pour un enseignement populaire et démocratique ;
- Pour l ‘élévation du niveau intellectuel, culturel et éducatif des jeunes arabes, dans le respect et le développement de l’esprit critique, contre l’abêtissement et l’ignorance.

3. sur le plan social

- Pour décloisonner et valoriser la vie sociale, pour la solidarité inter-générationnelle, entre les familles, entre filles et garçons, dans la cordialité et l’entente ;
- Pour la défense des droits de la communauté arabe immigrée en Europe ;
- Pour des actions autonomes, au niveau des quartiers, avec les autres communautés et dans le respect mutuel ;
- Pour une commémoration de la Journée de la Femme ;
- Pour une commémoration du Premier Mai ;
- Pour le questionnement, l’analyse et la critique du phénomène de l’islamisme dans le monde arabe ;
- Pour la défense des intérêts de l’enfance et de la jeunesse arabe.

L’UJPA a tenu sa première réunion publique constitutive le 24 mars 2002. La co-organisation de la journée de solidarité avec les prisonniers palestiniens à Bruxelles, le 30 mars 2002, avec d’autres forces progressistes belges et immigrées, constitue sa première activité publique.